Des vidéastes face au sexisme

Des vidéastes face au sexisme
Taper dans la balle (2017) © Sophie Laly

Donner de la visibilité à la trajectoire des artistes de genre féminin, questionner nos outils de recherche pour le faire et diffuser des travaux intellectuels et artistiques.

Ce cycle de rencontres porte plus particulièrement sur les artistes qui, aux côtés des historien·ne·s, sociologues et politologues s’emploient dans leurs travaux à la réécriture d’un récit qui a oublié les minorités de genre, ethniques ou sociales. Pour cette troisième rencontre, Marie Docher et Sophie Laly présenteront chacune un projet vidéographique portant sur les préjugés de genre, le sexisme et l’invisibilisation des femmes dans la création.

Invitées

Marie Docher est photographe et activiste. En 2014 elle crée le blog Atlantes et Cariatides qui montre les mécanismes qui invisibilisent les plasticiennes et rédige sous le nom de Vincent David. Visuelles.art est la suite du projet Atlantes et Cariatides et regroupe des entretiens avec des chercheur·e·s, commissaires d’exposition, historien·ne·s de l’art qui abordent un point de leur recherche et tente de répondre à des questions récurrentes comme « Qu’est-ce que le génie ? », « Le talent a-t-il un sexe ? », « Que deviennent les étudiantes en école d’art ? »

Sophie Laly est réalisatrice et artiste vidéaste. Très vite dans son parcours de réalisatrice, elle s'éloigne du cinéma pour se rapprocher du champ chorégraphique en réalisant de nombreux films de danse. Son dernier film Taper dans la balle (2017) suit une équipe de football féminin composée pour l’occasion, invitée à jouer son propre rôle dans Footballeuses, le dernier spectacle du chorégraphe Mickaël Phelippeau. 12 joueuses nous livrent leur parcours, leur rencontre avec le football et analysent les enjeux de ce sport dans une société où celui-ci est souvent réservé aux hommes.

Modéré par Sophie Delpeux, maîtresse de conférences en histoire de l’art contemporain, université Paris 1 – Panthéon-Sorbonne.

Une soirée proposée par l’association AWARE et l’équipe d’accueil HiCSA – Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.