Rocky

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Rocky

A une époque où les moteurs de recherche ont remplacé les bacs à disques, il va sans dire qu’adopter le titre de l’une des sagas les plus prolifiques de l’histoire du cinéma en nom de groupe, ainsi que le nom d’un groupe culte du rock Psychédélique des années 1960 en titre d’album s’avère être un choix stratégique plutôt risqué.

Mais peu importe les règles du référencement web et autres stratégies marketing, car c’est à la force de leurs lives et à la qualité de leurs productions que les parisianno-lillois Rocky s’imposent aujourd’hui comme l’une des évidences de la scène indé française. Une évidence logique tant le charisme « à la » Grace Jones de la chanteuse Inès Kokou irradie les productions mêlant pop, disco, reggae et house de ses compères.

Révélé aux yeux du monde –présent ce soir-là du moins - à l’occasion d’une première partie de The Shoes, le quartet emmené par son emblématique chanteuse tape dans l’œil de cordonniers rémois qui leur confient le remix du single « Cover Your Eyes ».

Débute alors une collaboration qui verra non seulement la bande intégrer le label Gum, mais qui amènera aussi Guillaume Brière – Moitié de the Shoes – à produire leur premier album Soft Machines. Une production solaire, qui emprunte autant aux claviers des Happy Mondays (« Big South ») qu’aux contretemps du reggae (« Chase the Cool ») sans oublier de dédramatiser le tout avec la pointe d’auto-dérision qui manque parfois aux groupes non-anglophones composant en anglais.

Un savant mélange d’ancien et de nouveau donc, qui fait de ROCKY l’un des futurs poids lourds de la scène française.

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C'est d'ailleurs dans cette nouvelle scène française, qu'ils sont allés pêcher .dfx, formation parisienne composée de My Friend is et de Keight. Un duo qui, à l'image de ses aînés, a décidé de faire fi des cloisonnements de genres musicaux en oscillant sans complexe entre la trap, le RnB, et la folk (entre autres !).