Le bal masqué de The Residents

Le bal masqué de The Residents

Des masques et des costumes : le prochain passage à Paris de The Residents nous a inspiré un retour, en images, sur quelques chapitres de leur grande saga visuelle.

De Daft Punk à Gorillaz, l’histoire de la musique est peuplée d’artistes masqués ou de personnages fictifs. Depuis plus de quarante ans, le collectif américain The Residents déroule sa discographie à rallonge en s’amusant à dissimuler la véritable identité de ses membres, multipliant les costumes ou les détournements visuels. Nous en avons sélectionné une poignée.

En 1974, le premier album de The Residents sort flanqué d’une pochette qui parodie celle du Meet The Beatles !, paru sur le sol américain dix ans plus tôt.

 

Costumes et masques en forme de globe oculaire : la tenue arborée par The Residents sur la pochette de l’album Eskimo (1979) est longtemps restée l'uniforme officiel du groupe.

 

En 1978, le groupe publie Santa Dog 78, qui reprend son single du même nom de 1972 en changeant la vitesse de la composition sur la face B. L'occasion pour le groupe de dégainer un costume de père noël guère rassurant.

 

En 2010, The Residents entament la tournée Talking Light. Devenu trio, le groupe s’offre une nouvelle identité : répondant désormais aux noms de Randy Rose, Charles “Chuck” Bobuck et Bob, la formation en profite pour s’offrir des nouvelles tenues, qu’elle agrémente de délicats masques de vieillards et perruques à dreadlocks.

 

En 2016, saluons cette autre belle apparition, réalisée dans le cadre d’une vidéo pour accompagner la tournée Shadowland.

 

En 2017, après un nouvel album (The Ghost of Hopes) et un copieux coffret rétrospectif, The Residents arborent de nouveaux masques et costumes, leur dernière tenue connue à ce jour.

The Residents, concert le samedi 2 février à la Gaîté Lyrique.

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