Kekra

Kekra
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Prenez un peu de grime anglaise, de la trap US et une verve elle bien hexagonale, rajoutez un petit côté vengeur masqué et vous obtiendrez l'essence de ce qui fait le rappeur de Courbevoie.

Avancer le visage masqué mais pas les yeux bandés.

C'est en substance la philosophie du projet de Kekra. Car si personne ne sait réellement d'où sort ce rappeur qui prend soin de ne jamais dévoiler son minois, une chose est sûre : lui sait où il va.

Depuis son premier clip fait maison sorti fin 2015, le rappeur de Courbevoie évolue en loup solitaire au sein d'une scène rap française de plus en plus organisée en collectifs. Mais peu importe, car si les textes sont résolument français, c'est du côté du grime anglais et de la scène trap US que notre homme puise ses inspirations.

Des inspirations que l'on retrouve sur ses trois premières mixtapes, mais aussi et surtout sur ses deux albums Vréel (2016) et Vréel 2 (2017), et qu'il vient nous présenter sur la scène de la Gaîté. Masqué, bien sûr.