Cette deuxième édition du tribunal des générations futurs s'interroge sur le rôle des prisons dans nos sociétés.
« Le rêve des philanthropes du XVIIIe siècle a tourné court. En 2011, la prison continue à briser des vies et souiller les valeurs démocratiques. Pourtant, cette institution archaïque est encore considérée comme un mal nécessaire. Un peu plus de deux siècles après avoir interdit les châtiments corporels, le temps est peut-être venu pour la France de réactiver l’utopie abolitionniste, et de fermer ses prisons. »
Lors de ce second tribunal, nous mettrons en accusation la prison, en la personne soit d’un cadre de l’administration pénitentiaire, soit d’un penseur ou politique qui se soit positionné en sa faveur.
Intervenants :
- Un président de séance : Blaise Mao, rédacteur en chef adjoint d’Usbek & Rica, qui a coordonné le dossier sur la fin des prisons dans notre n°2.
- Un accusé : la prison, en la personne d’un cadre de l’AP, d’un penseur ou d’un politique
- Un avocat de l’accusé
- Un procureur : un abolitionniste
- Un avocat adversaire de la prison
- Un ou deux témoins
Le jury :
Il sera cette fois intégralement tiré au sort et composé de 7 à 9 personnes. Le jury n’aura droit à la parole qu’au moment de la délibération. Il devra rendre un verdict clair, soit à l’unanimité, soit chacun à main levée.
L'avenir n'est pas encore mort, nous avons plus que jamais besoins de l'explorer: ouvrons le tribunal pour les générations futures ! Pour identifier les bouleversements d'aujourd'hui et les enjeux de demain.