La playlist de Planningtorock
Jam Rostrom alias Planningrock vient présenter son nouvel album Powerhouse, dans le cadre du troisième week-end Computer Grrrls, "Dea Ex-Machina".
Un groupe de rock lesbien, en se rendant à un concours de musique, va affronter des fantômes, des ninjas et des robots…
Réal. : Bitte Andersson (2014 - Suède - 94’ - VOSTF)
Première internationale : Berlinale Panorama
Encore jamais montré à Paris, “Dyke Hard” est une ode lesbienne rock et cinglée aux années 80, à la trash culture et aux séries B. Un nanar politique et joyeux, nourri aux films de John Waters et au soap opera, qui mélange bikers, femmes en prison, riot grrrls, science-fiction, horreur et karaté et qui narre les aventures d’un groupe de rock gouine face à l’adversité.
« Dyke Hard » est le premier film de la réalisatrice suédoise Bitte Andersson, très inspiré par les comédies queer en diable de John Waters. Il nous fait suivre les violentes et cocasses aventures d'un groupe de rock lesbien en 1986, alors qu'il se rend à une « battle of the bands » à l'autre bout du pays. Le voyage – un vrai roman d'apprentissage trash ! - est émaillé de rencontres étranges avec des cyborgs, des fantômes, un boxeur thaï, des filles en roller, des ninjas, un gang de motards, ainsi qu'avec un mystérieux milliardaire, qui va tout faire pour empêcher le groupe d'arriver à temps pour la compétition. Ce film extravagant transpire à chaque plan d'un amour sincère pour les B-Movies, l'univers toc de la Troma, des codes que Bitte Anderson prend un malin plaisir à faire vaciller pour fonder une esthétique très libre et au final très politique. Derrière les paillettes et les blagues, derrière l'hommage à la comédie musicale des années 80, la SF ou le rock FM, se dissimule en effet une vision de la vie et du cinéma qui fait la nique aux certitudes de tous bords. N’oubliez pas de mettre votre ceinture !
Le cycle de projections et de conférences poursuit son tour du monde des musiques chavirées.
Un cycle proposé et programmé par Benoît Hické.