La Fabrique post-Internet accueille Cristina Hoffmann et son Laboratoire de la Divagation. Entre dessin, poésie et technologies, elle nous embarque dans un cycle de conférences-performances et d’expérimentations participatives.
Invoquer Georges Perec, Audre Lorde, Amy Sillman, Jean-Christophe Bailly ou David Bowie pour conquérir de nouveaux espaces de liberté ? Est-il possible de vivre avec l’incertitude et d'accueillir nos incohérences ? Quels sont nos angles morts ? Peut-on avoir son mot à dire sur ce que l’on crée ? Et sous quelles formes ?
Avec son approche décalée, Cristina Hoffmann et son Laboratoire de la Divagation invitent de façon légère et irrévérente à s’approprier ces questions et à faire l’expérience de pratiques de création à l’aide d’outils numériques et de dessin. Le tout avec recul et sans avoir peur de “mal faire” car en art, les “erreurs” sont souvent source de trouvailles et de richesse.
Chaque séance se déroule en deux temps :
- une conférence-performance
- une expérimentation collective en complicité avec l’artiste.
Réservation conseillée pour les quatre séances car elles se nourrissent les unes des autres et construisent progressivement une expérience - mais il est possible aussi de participer à une seule
Cristina Hoffmann
L'œuvre de Cristina Hoffmann questionne nos perceptions, nos mémoires, nos interactions, et la façon dont on crée du sens.
Par ses recherches plastiques, elle explore les dispositifs et les systèmes de réalité que nous fabriquons et avec lesquels nous vivons. Elle s’intéresse à la cognition humaine et au corps comme terrain où celle-ci se déploie, et interroge la technicité qui définit notre espèce. Pour ce faire, elle joue avec les écritures et les systèmes de représentation et détourne les nouvelles technologies, explorant leur potentiel formel, politique et poétique.
Artiste interdisciplinaire, ingénieure de formation, mais aussi enseignante, ses créations combinent médiums traditionnels et émergents : interfaces neuronales, robotique, électronique, dessin, écriture, installation, vidéo, actions participatives et performance. C’est dans les interstices et les interférences entre les disciplines, les langues et les cultures, qu'elle se sent le plus à l'aise. Espagnole née au Mexique, Cristina Hoffmann vit et travaille à Paris.
Crédit photo : Rénald Colas