Rencontres et discussions, autour des pratiques activistes et artistiques issues de l'open source et du open hardware, et autour des modèles d'organisation, d'échange et d'apprentissage qui leur sont directement associés. Avec Owen Kelly, Brendan Howell, Maite Carajaville, Andrew Gryf Paterson, Susanne Palzer et le Collectif Dardex.
en anglais
Andrew Gryf Paterson, né en 1974. artiste, curateur et chercheur écossais basé à Strasbourg.
Owen Kelly artiste, conférencier et essayiste. Il s'intéresse en particulier à sortir la technologie de son contexte mécanique pour examiner son impact sur la vie quotidienne et la façon dont elle peut nous libérer. Owen Kelly veut aller là où convergent éducation et divertissement, et se dessine donc les contours d'un vaste champs de recherche sur les pédagogies immersives.
Owen Kelly artiste, conférencier et essayiste. Il s'intéresse en particulier à sortir la technologie de son contexte mécanique pour examiner son impact sur la vie quotienne et la façon dont elle peut nous libérer. Owen Kelly veut aller là où convergent éducation et divertissement, et vu que ces deux notions se croisent à peu près partout, il se dessine les contours d'un vaste champs de recherche sur les pédagogies immersives. Owen Kelly s'emploie actuellement à compiler sept années de recherches et d'expérimentations à travers une thèse.
« à partir des recherches récentes en Neuroscience, Owen Kelly développe une réflexion autour de la construction de l'identité à l'heure des "réseaux sociaux" : quelles sont les fictions collectives qui se déploient derrière ces termes ? La présentation se conclura autour d'initiatives récentes dans le domaine culturel qui s'imposent la rigueur de cette déconstruction. »
Brendan Howell (USA) est artiste et ingénieur, auteur d’oeuvres, de programmes et d’inventions électroniques interactives. Il vit et travaille actuellement à Berlin.
Susanne Palzer est une artiste multidisciplinaire, chercheuse et performeuse basée à Sheffiled, Grande Bretagne.
« Présentation de la plateforme de performance « OPEN PLATFORM/RAP(s)-TwT », ici décrite dans le contexte plus large des formes analogiques et numériques, et des formes en réseau. La relation entre numérique et physique sera considérée comme le point de départ pour la déconstruction, ou la ré-interprétation de performances, en particulier de performances numériques faisant intervenir des moyens physiques, sans utiliser aucune interface venue du monde numérique. »
Maite Cajaraville : Artiste et curatrice, Maite Cajaraville consacre sa recherche aux croisements interdisciplinaires, à l'art vidéo et aux arts électroniques. Elle est co-fondatrice du collectif LaptopsRus/CrisisRus, un réseau de performers féminins. Elle a également été curatrice de la dernière édition du festival Piksel à Bergen, qu'elle représente aujourd'hui.
Artiste et curatrice, Maite Cajaraville consacre sa recherche aux croisements interdisciplinaires, à l'art vidéo et aux arts électroniques. Elle est co-fondatrice du collectif LaptopsRus/CrisisRus, un réseau de performers féminins, aux côtés de Shu Lea Chang et Lucia Egaria. Exposée au Museo Reina Sofia de Madrid, au Medialab de Prado ou à la Biennale de Venise, elle a également été curatrice de la
dernière édition du festival Piksel à Bergen, qu'elle représente aujourd'hui. « Présentation du festival Piksel, par Maite Cajaraville, commissaire de la dernière édition, à travers une sélection de projets montrés et/ou produits par le festival. Puis elle accueillera l'artiste Brendan Howell pour parler des différents projets qu'il a montré ces dernières années à Bergen (notamment, The Pixels and Lines Orchestra, ...). Enfin, Maite présentera la transformation du festival Piksel en laboratoire, et les activités à venir pour l'année 2015. »
Collectif Dardex : Le collectif Dardex, a été fondé en 2003 par Quentin Destieu et Sylvain Huguet alors étudiants à l’école supérieure d’art d’Aix-en-Provence. Explorant les média actuels,
ils développent en collaboration avec différents artistes et chercheurs des installations et des performances multimédia, utilisant l’interactivité et le jeu.
Leur stratégie artistique est axée sur des idées d’appropriation et de détournement de matériaux existants. Leur travail questionne un monde saturé par les médias et la technologie, explorant les frontières et les relations entre technologie et culture populaire. Fondateurs du Festival GAMERZ à Aix-en-Provence, ils présentent régulièrement leurs travaux dans différentes expositions et festivals en France et à l’étranger.
« Gold révolution est une installation présentant un petit laboratoire de chimie, qui permet d’extraire l’or contenu dans différents déchets de matériel informatique et de le ramener à sa forme originelle de pépite. L’installation propose d’accélérer le processus de dégradation naturelle de ces détritus grâce à l’utilisation de différents acides et produits chimiques. Elle renvoie l’image d’un monde dans lequel la valeur de l’informatique serait restreinte à son poids en métaux précieux, laissant imaginer l’avènement d’un futur apocalyptique dans lequel la société reprendrait sa forme primitive dépourvue de technique. Gold révolution relocalise en France le travail dangereux et polluant de récupération des métaux précieux lié au retraitement de nos déchets informatiques effectué dans des pays en voie de développement. Cette installation questionne les pressions géopolitiques, écologiques et économiques générées par notre société hyper-industrielle. Elle exprime la volonté de reconquérir des savoir-faire indispensables au développement de l’être humain en sortant de la virtualisation globale liée à la propagation du “tout numérique”. »