Un concert placé sous le signe de forces contraires, gonflées de cette sève profondément intrigante, entre électronique et chanson, un son déjà instantanément reconnaissable, qui n’appartient qu’à Terrenoire.
Des histoires d’amour et de mort. De lumières et de ténèbres mélangées. Et toujours au bout du tunnel de ces passions et de ces drames intimes, le rayonnement d’une énergie solaire largement positive. C’est cette énergie que Terrenoire nous propose de (re)découvrir en live.
+ Fils Cara
Dernière signature du label défricheur microqlima (L’Impératrice, Pépite, Isaac Delusion), Fils Cara invente un langage qui lui est propre. Il est allé chercher dans la syntaxe du rock anglais, de la chanson francaise et du rap américain de quoi articuler un alphabet nouveau, instinctif, qui dit l’époque autant que le personnage. Il dit aussi l’envie de collectif et d’un certain entourage. On y retrouve son propre petit frère Francis au piano – une affaire de famille encore une fois.
Avant le live de Terrenoire, Fils Cara nous propose son deuxième EP ‘Fictions’. Il y raconte ses errances à travers les jours, les rêveries qu’on y trouve, l’exploration qui suit. C’est là que surgit la lumière, quand le vernis du réalisme social se fissure pour laisser entrapercevoir ce fameux personnage, intrigant derrière sa chaîne en or et son col roulé. « On est les derniers dans le monde », l’entend-t-on scander, rêveur, à la fin de « Fictions ».