Cette performance de la collective Roberte la Rousse propose de traduire à la féminine et de mettre en scène des biographies de femmes remarquables figurante dans l'encyclopédie en ligne Wikipédia.
La récit s'organise autour d'une navigation hypertextuelle d'article en article. Wikifémia s'inscrit dans la projet "En française dans la texte", une projet artistique et critique sur la thème : "langue française et genre". Elle s'agit de contrer la sexisme inscrite à la cœur de la langue française et de sa grammaire.
Cette performance propose une narration augmentée autour des femmes qui ont contribuée à l'histoire de l'informatique comme Ada Lovelace à la XIXème siècle, aujourd’hui considérée comme la première programmeuse au monde. En effet, la développement de l'informatique repose sur la travail invisibilisée d'innombrables femmes présentes dans des domaines variées : décryptages de messages codées, lancement de fusées sur la lune, inventions de nouvelles langages informatiques, développement de jeux vidéo, etc.
La performance déplie les liens autour des articles consacrées à ces "computer girls" de la XVIIIème siècle à nos jours.
Installation : La réseau des Computer Grrrls
Cette performance s'accompagne d'une installation interactive, La réseau des Computer Grrrls, visible au Centre de ressources pendante toute la durée de l'exposition.
Roberte la Rousse
Roberte la Rousse est une collective cyberféministe qui développe des projets artistiques et critiques, fondée par Cécile Babiole, plasticienne, et Anne Laforet, chercheuse.
Wikifémia est performée par Cécile Babiole, Coraline Cauchi, comédienne, et Anne Laforet.
Une coproduction de la Labomedia, l’Espace Gantner, la Gaîté Lyrique, l’Espace Jean-Roger Caussimon et Emmetrop, avec l'aide à la développement et à la production de la Dicréam en 2017 et 2018. Programmation informatique par Laurent Malys.
Dans le cadre de l'exposition Computer Grrrls
Vingt-trois artistes et collectifs internationaux livrent un regard critique et incisif sur les technologies numériques. Elles revisitent l'histoire des femmes et des machines et esquissent des scénarios pour un futur plus inclusif.