Dans l’ombre du start-uper apparaissent de nouvelles figures féminines qui refusent d’être les "licornes africaines" et développent une culture numérique propre.
Le continent africain et son dynamisme en matière d’innovation technologique focalise l’attention des grands groupes et des médias. Dans l’ombre du start-uper, produit de la mythologie de la Silicon Valley, apparaissent de nouvelles figures féminines qui refusent d’être les « licornes africaines » et développent une culture numérique propre.
Table ronde
- Sinatou Saka [BEN] journaliste à RFI. Membre du collectif Idemi Africa dont l'objectif est de rendre les langues africaines plus visibles sur internet.
- Sylviane Diop [SEN] artiste, pionnière d’Internet en Afrique de l’Ouest, fondatrice en 2004 du Gawlab, dédié à la promotion des arts numériques à Dakar. La rencontre avec Sylviane Diop se fait via le réseau depuis Dakar.
- Fatoumata Kebe Docteure d'astronomie de l'Université Pierre et Marie Curie, Fatoumata Kebe s’est spécialisée dans l'étude de l’environnement spatial. Parmi ses thèmes de recherche ; les débris spatiaux. Afin de susciter des vocations, Fatoumata Kebe a fondé son association d'astronomie "Ephémérides" il y a bientôt 4 ans.
Performance
- Tabita Rezaire [FR] artiste française d’origine guyano-danoise, thérapeute en « santé-tech-politix » et professeure de Kemetic/Kundalini yoga.
En 2014, elle réalise Afro cyber resistance, une vidéo dans laquelle elle dénonce l’occidentalocentrisme d’Internet, utopie technologique devenue outil d’oppression, et appelle à décoloniser et soigner nos technologies malades. Elle présente la performance Lubricate Coil Engine - Decolonial Supplication, 2017.