L'afrofuturisme décrit "une science-fiction et une cyberculture du XXe siècle au service d’une réappropriation imaginaire de l’expérience et de l’identité noire". La puissance de mobilisation et de subversion de ce concept reste-t-elle intacte aujourd'hui ?
Le terme "afrofuturism" a été utilisé pour la première fois en 1994 par Mark Dery pour décrire une "science-fiction et une cyberculture du XXe siècle au service d’une réappropriation imaginaire de l’expérience et de l’identité noire." Avec More Brillant Than the Sun (1998) de Kodwo Eshun, l'afrofuturisme devient le mot d’ordre d’une avant-garde esthétique et politique. La puissance de mobilisation et de subversion de ce concept reste-t-elle intacte au XXIe siècle ?
Conférences-performances
- Mawena Yehouessi (aka M.Y) [FR] directrice artistique et fondatrice de la plateforme Black(s) to the Future.
- Tarek Lakhrissi [FR] écrivain et artiste, il part du concept de « Gulf Futurism », énoncé par l’artiste Sophia Al Maria, pour explorer l’idée d’un « Arab Futurism ».
- Kapwani Kiwanga [CA] dans la trilogie Afrogalactica, l’artiste canadienne Kapwani Kiwanga incarne une anthropologue qui vit en 2100 dans les États-Unis d’Afrique. Le chapitre 2, The Black Star Chronicles, traite de la fabrication du genre et de la race et fait référence au travail d’Octavia Butler et de Samuel R.Delany.