Une salle, deux ambiances : la Gaîté Lyrique explore les nouveaux territoires des musiques électroniques avec Lyra Pramuk et Aho Ssan en première partie. Deux artistes qui avancent loin des sentiers battus.
Lyra Pramuk
Il y a une dimension spirituelle dans la musique de Lyra Pramuk, une recherche de quelque chose de supérieur, et quelque chose de profondément humain. Allant chercher dans le chant classique aussi bien que dans les influences pop et la culture club, la musicienne et productrice invente une musique qu’elle décrit elle-même comme une sorte de folk futuriste. Sur scène ou sur disque, Lyra Pramuk réfute toute démarche expérimentale, et poursuit un chemin pensé pour s’adresser à tous et toutes.
Partagée entre la Pennsylvanie et Berlin, où elle vit aujourd’hui, Lyra Pramuk a construit une réalité qui trouve ses contours dans les recoins des cultures post-Internet. Formée classiquement à l’Eastman School of Music de Rochester, dans l'État de New York, elle tisse dès lors les liens créatifs qui la mèneront à ce qu’on lui connaît désormais. Fan de Björk, Laurie Anderson, Meredith Monk, M.I.A ou encore Missy Elliot, et proche aujourd’hui de Holly Herndon et Colin Self, Lyra Pramuk pratique l’art du court-circuitage des évidences, et prend soin de contourner ce qui la définirait trop précisément.
Preuve en est, notamment, avec un premier album paru en 2020 chez Bedroom Community. Titré Fountain, il a été intégralement pensé avec la voix de Lyra Pramuk, que celle-ci a enregistrée et enregistrée encore, puis retravaillée et sculptée à la manière d’une matière physique. En septembre, une douzaine d’artistes revisiteront, avec Lyra Pramuk, les morceaux de Fountain sur un nouveau double album à envisager, encore une fois, en dehors des cadres habituels.
Aho Ssan
Aho Ssan, de son vrai nom Désiré Niamké, est un artiste basé à Paris. Après des études de graphisme et de cinéma, il a très vite commencé à composer de la musique électronique et à créer ses propres instruments digitaux. Son approche unique l'a amené à gagner le prix de la Fondation de France Télévisions pour le film D’Ingha Mago en 2015, et à travailler sur de nombreux projets avec l'IRCAM (Institut de recherche et coordination acoustique/musique à Paris). Son premier album, Simulacrum, basé sur le concept de Jean Baudrillard, explore la représentation sociétale de l'inclusivité et de l'égalité, et la confronte à l'expérience personnelle d'Aho Ssan. Sorti en 2020 sur le label Subtext Recordings, l'album et le live qui en découle ne cessent de suciter l'admiration de ses auditeurs et auditrices.
Pour des raisons personnelles, Bajram Bili, initialement prévu en première partie de Lyra Pramuk, ne pourra malheureusement pas venir jouer son live. Les acheteurs et acheteuses peuvent se rapprocher de notre billetterie pour toute question :
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