Les années punk d’une jeune Madonna encore inconnue dans la bohème new yorkaise de la fin des années 70. Un film hybride, basé sur des reconstitutions millimétrées, avec une Jamie Auld au mimétisme fascinant.
Madonna and the Breakfast Club
Réal. : Guy Guido - États-Unis - 2018 - 108 min - VOSTF
En compétition
Quand l’aspirante danseuse Madonna débarque à New York avec quelques dollars en poche, son chemin croise celui de la bohème New Yorkaise, et en particulier celui des frères Gilroy. Dans la synagogue abandonnée du Queens qui leur sert de studio de répétition et d’appartement, Madonna s’initie à la musique, à la vie de groupe, à la scène.
Elle comprend rapidement que son destin n’est pas derrière la batterie du Breakfast Club, mais bien sur le tout devant de la scène. Guy Guido signe ici un film hybride, un biopic indé souvent déroutant. Aux touchantes interviews de ces grands adolescents jamais tout à fait remis du passage de la tornade Madonna dans leurs vies se mêlent des archives inédites et des reconstitutions millimétrées. La frontière se brouille entre ce qui est représenté et ce qui est raconté, entre les souvenirs et les photos d’archives qui semblent soudain s’animer et prendre vie sous nos yeux.
Madonna and the Breakfast Club nous plonge au coeur de ce New York des années 80 où le punk du club Max’s Kansas City cohabite avec le dancefloor du Danceteria. Le film nous fait vivre avec intensité ces quelques mois, entre romance et roman initiatique, où une jeune fille ambitieuse de Bay City, Michigan, se fraye un chemin de l’underground à la lumière.