Plutôt que confronter autrui à d’autres réalités, les designers ne devraient-ils pas questionner leur propre point de vue ?
Le Design Fiction permet de contrebalancer avec brio les visions dominantes du monde, portées par l’industrie ou les lieux de pouvoir. En représentant des alternatives à l’état du monde, il nous confronte à d’autres angles de vue. Cependant, en restant cantonné à des thèmes technologiques et futuristes, une grande part des designers ne questionnent pas leur propre point de vue, et ne traitent que des problèmes de riches occidentaux (“1st world problems”) – ce qui est paradoxal pour une pratique autocritique, et dommage quant à l’urgence de certains enjeux sociétaux. Quid d’un activisme réflexif par le Design Fiction ?
Invitée des séances 1, 2 et 3 : Léa Lippera.
Organisation des meet-up en collaboration avec : Léa Lippera, Estelle Hary et Bastien Kerspern de Design Friction, et Michael Mouyal.