Cet atelier propose de réfléchir à la protection de notre intimité numérique : comment résonne-t-elle avec la collecte de nos données personnelles et, en même temps, à l’omniprésente injonction à la transparence ?
La possibilité pour chacun·e d’avoir un espace à soi est indispensable à l’équilibre personnel. Cette possibilité d’espace en soi/à soi est soutenue par la pudeur, une réserve qui agit comme une interface entre soi, les autres, le monde…
Les vertus de la pudeur sont mises en perspective avec les enjeux associés à la collecte numérique des données intimes, à l’injonction à la transparence de nos faits et gestes dans un climat de chantage commercial et sécuritaire. La pudeur pourrait être une manière de nous sensibiliser à des questions de société importantes, et de nuancer le débat sur la protection des données personnelles, caricaturé entre le "tout" ou le "rien à cacher".
