ZINÉE

ZINÉE

Deux ans après s’être révélée au grand public avec son EP Cobalt, Zinée revient avec Osmin, un projet attendu, sculpté dans les souvenirs et dans la quête de sérénité, et un live qu'elle viendra défendre à la Gaîté Lyrique !

Son premier album, intitulé Osmin, a été entièrement composé et enregistré au milieu des souvenirs et de l’isolement, avec le producteur Sheldon comme seul autre architecte. Troisième volet discographique, il explore le difficile équilibre entre force et fragilité, entre les vestiges de l’enfance et le besoin de regarder vers l’avenir. Sa voix si reconnaissable s’y transforme en rap brut ou en mélodies mélancoliques, en odes à la détermination face aux épreuves qui rythment sa vie et sa musique.

Le rap ne l’a jamais quittée : au début elle a commencé à s’enregistrer seule, puis à montrer peu à peu son travail à des musiciens rencontrés dans le 18e arrondissement de Paris. Parmi eux, il y a les membres de la 75e Session, collectif éminent et exigeant, ayant travaillé avec Georgio, Nepal, Nekfeu et bien d’autres. Au début, les relations ne sont qu’amicales, se cantonnent à des barbeucs entre potes, avant que Zinée ne vainque sa timidité et n’expose ses ébauches sonores à Sheldon. Qui remarque tout de suite que sa voix sera sa force. Cette voix aiguë, est reconnaissable entre mille. La Toulousaine a commencé à l’apprivoiser, en a extrait un rap inattendu qui a fait la force de son premier single, Personne, paru en 2020. Il y a ensuite eu un premier EP, Futée, puis un deuxième en 2021, Cobalt, qui l’a soudainement révélée à un public plus large. « Ca a été un moment important de ma vie, avoue-t-elle. Ce projet m’a donné de la force, une certitude de ce que je voulais faire ou non, mais m’a aussi apporté une forme de pression parce que je doute beaucoup. » Chez elle, la musique sert sans cesse à répondre à des questionnements. Et, « avant tout », à se soigner, littéralement.

Car ces deux dernières années, Zinée, a été forcée de se recentrer, de prendre soin d’elle et de faire face à la maladie. Osmin, son premier album, est imprégné de cette lutte contre soi-même. « Il faut que ça sorte, que je l’exprime. Je ne parle pas uniquement de cela, loin de là, mais c’est primordial de mettre cette thématique en musique. Parce que ça peut changer profondément quelqu’un. »

Photo (c) Arthur Quaranta

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