Cartographie des nouvelles dynamiques à l'oeuvre dans les musiques noires contemporaines.
Aujourd'hui, le rap mainstream, gangsta ou même bling-bling et ses cousins antillais du dancehall et du reggaeton ont définitivement enterré la dimension politique des musiques afro-américaines.
Pourtant, que ce soit à la Nouvelle-Orléans où une scène rap gay et transgenre a émergé depuis 10 ans, à Kingston où les communautés homosexuelles se déhanchent au son d'un dancehall réputé homophobe, où même dans le parcours prolifique d'une chanteuse à succès comme Mariah Carey, de nouvelles lignes de force sont apparues. Dans les musiques noires contemporaines, les identités de genre, de race et de classe sont plus subtiles qu'il n'y paraît.
Avec Nelly Quemener (université de Paris 3), Gérôme Guibert (université de Paris 3) et Emmanuel Parent (université de Rennes 2) spécialistes des “queer et black studies”.
En partenariat avec Volume ! La revue des musiques populaires.