En présence de Kay Walkowiak, Aglaia Konrad, Robbrecht Desmet et Jamie Buckley et Arash Nassiri.
Kay Walkowiak : Minimal Vandalism | Vidéo | hdv | Couleur | 00:03:49 | Autriche | 2013
Aglaia Konrad : Das Haus | Film exp. | 16mm | couleur | 00:21:40 | Autriche | 2014
Robbrecht Desmet : Am Egelsberg | Film exp. | 16mm | couleur et n&b | 00:26:00 | Belgique | 2014
Jamie Buckley : Dorf | Vidéo | hdv | couleur | 00:05:26 | Irlande | 2014
Dan Mihaltianu : In the Skin of a Stray Dog | Film exp. | super8 | couleur | 00:05:19 | Roumanie | 2014
Juliane Henrich : Schleifen | Vidéo | hdv | couleur | 00:05:50 | Allemagne | 2014
Arash Nassiri : Tehran-Geles | Fiction exp. | hdv | couleur | 00:18:10 | France | 2014
Kay Walkowiak filme un vandalisme minimal, à l’aune du décor minimaliste de la Fondation Generali à Vienne, épitomé de l’espace d’exposition moderniste. Filmant une maison de l’architecte Juliaan Lampens, Aglaia Konrad interroge la capacité du cinéma à générer une expérience architecturale, dépassant le visuel pour mobiliser la perception physique, cette expérience passant aussi par la désorientation et la fragmentation. En Allemagne, dans la Ruhr, Robbrecht Desmet filme un pavillon, objet temporaire d’architecture, basé sur des plans de Mies Van der Rohe. Le modèle est censé renvoyer à l’extérieur, au paysage, mais il renvoie finalement davantage à lui-même. Les murs deviennent des masques qui révèlent la réalité. Jamie Buckley poursuit son exploration du site des Jeux Olympiques de Munich de 1972, avec les stratégies de la réalisation documentaire. Il analyse ici l’état de ville fantôme, quelques mois après les Jeux. Dan Mihaltianu reprend des images prises entre 1992 et 1994, qui décrivent le délabrement de l’environnement urbain à Bucarest après la fin du communisme, et la vie alternative à Berlin après la Chute du Mur. Juliane Henrich étudie l’architecture d’un petit village en Allemagne. Se dégage une troublante impression d’effacement, que l’on finit par comprendre en arrivant à la sortie du village. Arash Nassiri propose une vision fictionnelle de Téhéran, transposée dans le paysage urbain de Los Angeles. Le dispositif classique de la science fiction est contourné, ici, c’est le passé de Téhéran qui est projeté dans le présent.