Pour cette résidence de médiation, les univers complémentaires de ces deux artistes prennent vie à travers des expérimentations, des réflexions communes, tout en jouant des possibles du numérique, de l'aléatoire et de la surprise.
A travers leur atelier Capitaine futur “feuilleton”, elles souhaitent amener les enfants à mettre en commun leurs imaginaires pour les faire co-exister, à travers des narrations aléatoires permises par le partage et le numérique. Le but étant de faire éclore des idées avec un cadavre-exquis, jonglant entre des médiums traditionnels ( le dessin/collage, la voix / le bruit ) et des expérimentations numériques. Cela en parallèle d’un apprentissage de la technique de narration / d’animation visuelle / de composition sonore.
Chaque perception personnelle sera mise en avant, sans niveler ou juger, juste en rassemblant, en faisant vibrer des interprétations, permettant une création unique et commune. Chacun-e repartira avec son petit carnet et un lien QR code renvoyant vers le site du générateur d’histoire.
Pauline Albert
Artiste Multimédia diplômée aux Gobelins - école de l’image en Design graphique numérique, Pauline Albert poursuit ses études en illustration, pour ensuite s’orienter vers le théâtre et la scénographie, en parallèle de son activité de free-lance en communication visuelle. Elle tend à mêler arts plastiques et vivants, grâce à des projets parfois numériques mais surtout participatifs. Ainsi, elle prend particulièrement plaisir à partager et transmettre à des publics diversifiés en collaborant avec l’Atelier Lutèce en événementiel, ou encore Séverine Millot pour des ateliers à la Gaîté Lyrique. Le bafa en poche, elle donne également des cours de beaux-arts pour tout âge.
Eva Barenton
Après 4 ans passés aux Gobelins - école de l’image, Eva Barenton a appris l’animation, le motion design et le graphisme. Elle s’est ensuite penchée vers un apprentissage plus poussé du numérique ainsi que vers des expérimentations technologiques à l’école Estienne avec la formation de Design et Création numérique. Actuellement, elle poursuit ces recherches liées à son projet de diplôme sur le rapport entre magie et technologie en créant de nouvelles formes d’illusions.
En parallèle de cet aspect numérique, elle mène des ateliers de pratiques plus traditionnelles telles que la reliure, la linogravure et la sérigraphie; notamment avec l’Atelier Faux Papiers.